Peut-on rédiger avec ChatGPT sans risque pour son SEO ?

Soyez honnêtes : vous rêvez de remplacer votre pool de rédacteurs web hors de prix par ChatGPT. Une vingtaine d’euros par mois seulement pour produire autant de contenus que vous le souhaitez, en quelques clics seulement. Il serait dommage de s’en priver, n’est-ce-pas ?

Et pourtant, rédiger avec ChatGPT comporte des risques pour votre SEO. Contenus dupliqués, absence d’expertise et de personnalité, valeur ajoutée inexistante… Bref : des textes moyennement pertinents, coincés en page 2 des résultats de recherche. Explications dans cet article !

#1. ChatGPT et SEO : que fait vraiment l’IA quand elle rédige ?

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Avant de juger ChatGPT, il faut comprendre comment il « pense ».

L’IA ne « comprend » pas le sens comme un humain. Elle prédit simplement les mots les plus probables pour former une phrase cohérente.

Autrement dit : elle écrit avec brio, mais sans intention, sans expérience, sans émotion.

Google, de son côté, ne pénalise pas directement le contenu généré par IA.

Mais il sanctionne tout ce qui est peu utile, creux ou redondant. Et devinez quoi ? C’est souvent le cas des textes produits à 100 % par ChatGPT, sans retouche humaine.

Résultat : un contenu peut sembler « propre », mais tomber dans la catégorie « faible qualité » aux yeux des algorithmes. Et là, adieu le top 3 des résultats Google !

#2. Les risques SEO réels d’une rédaction 100 % IA

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Le piège du contenu dupliqué… sans le vouloir

Même si ChatGPT ne copie pas mot pour mot, il réutilise des structures et des formulations communes.

Google repère vite ce manque d’originalité et peut le considérer comme du contenu « déjà vu ».

Résultat ? Votre contenu généré par IA se retrouve, au mieux, coincé en page 2 des moteurs de recherche...

L’absence d’expérience et d’expertise (E-E-A-T)

Google valorise désormais les contenus écrits par des personnes réelles avec de l’expérience (critère « Experience » de l’E-E-A-T).

Une IA, elle, ne vit rien. Elle ne teste pas, ne ressent pas, ne conseille pas : elle simule.

Et la simulation, c’est bien pour un jeu vidéo, pas pour votre positionnement SEO.

Un ton trop plat, sans personnalité

ChatGPT écrit souvent comme un stagiaire poli mais sans conviction. Les phrases sont bien tournées, le ton est “propre”, mais tout sonne un peu… fade.

Vous savez, ce genre de texte où tout semble juste, mais rien n’est vivant (un peu comme un café sans caféine : la forme y est, mais l’énergie manque !).

Un contenu rédigé à 100 % par IA est souvent trop lisse, trop prévisible. Il n’y a ni aspérité, ni humour, ni vraie opinion.

Or, c’est justement ce grain d’imperfection, cette touche de ton, qui attire et retient un lecteur humain, et qui fait que Google, au passage, détecte que ton contenu génère de l’engagement réel (clics, temps de lecture, partages…).

Là où l’IA reste dans la neutralité, le rédacteur humain apporte une voix, un point de vue, un style. Il sait quand ajouter une métaphore, quand casser le rythme, quand glisser une pointe d’humour ou d’ironie pour relancer l’attention.

En clair :

  1. ChatGPT structure le texte, le rédacteur lui donne une âme.

Et cette âme-là, ni l’algorithme, ni l’IA ne peuvent la générer.

Des contenus pauvres en valeur ajoutée

L’IA ne sait pas identifier les vraies intentions de recherche derrière une requête.

Sur la requête « rédiger une fiche produit SEO », ChatGPT va vous expliquer ce qu’est une fiche produit et qu’il faut des mots-clés… mais il ne vous dira pas comment adapter le ton selon votre persona ou comment transformer une fiche en argument de vente.

En bref :

  1. Un texte généré par IA ressemble souvent à une soupe tiède d’informations déjà connues : ça remplit le bol, mais ça ne nourrit pas vraiment le lecteur...

L’humain, lui, sait aller au-delà du “quoi” pour expliquer le « pourquoi » et le « comment », avec des exemples, des nuances et une voix qui donne envie de lire jusqu’au bout.

Les « patterns » typiques de la rédaction IA (et comment les repérer)

L’un des signaux les plus flagrants d’un texte généré par IA, ce sont ses patterns d’écriture répétitifs.

Même si le contenu semble fluide à première lecture, certains schémas trahissent rapidement une production non humaine :

  1. Les tirets cadratins à répétition : l’IA adore ce signe « —» pour aérer ses phrases, mais elle en abuse souvent ;
  2. Les séries d’adjectifs triplés : “rapide, efficace et pertinent”, “fiable, clair et engageant”... un vrai tic d’écriture !
  3. Les transitions standardisées : « En résumé », « Cependant », « De plus »… Ces connecteurs reviennent comme un métronome ;
  4. Les phrases qui s’enchaînent parfaitement… mais sans respiration. Aucun détour, aucun saut logique, aucune aspérité ;
  5. Le ton « neutre », sans véritable opinion, ni ancrage dans la réalité ou le vécu.

Ces schémas sont de véritables red flags pour Google (et pour un lecteur attentif) : ils montrent que le texte manque d’authenticité linguistique.

Pour les éviter, il faut une relecture humaine capable de casser la mécanique, d’ajouter du rythme, du ton et des émotions… En bref : capable de ramener un peu de vie dans le texte !

#3. L’alliance gagnante : ChatGPT + rédacteur web humain

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Le vrai pouvoir de ChatGPT, c’est sa vitesse.

Celui du rédacteur web SEO, c’est la direction.

Ce que fait bien l’IA :

  1. Générer des idées, plans et reformulations ;
  2. Proposer des synonymes ou structures ;
  3. Aider à éviter le syndrome de la page blanche.

Ce que seul l’humain sait faire :

  1. Comprendre l’intention de recherche et la transformer en contenu utile ;
  2. Injecter de l’émotion, du style et de la persuasion ;
  3. Relier les contenus via un maillage interne cohérent ;
  4. Adapter le ton à une marque, un secteur, une audience.

Par exemple, vous pouvez demander à ChatGPT des idées de sujets, des plans d’article... Mais svp : laissez le rédacteur SEO transformer ces plans en textes vivants, engageants, et optimisés pour le référencement !

#4. Les situations où ChatGPT ne remplacera jamais un rédacteur humain

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Certaines rédactions demandent plus qu’un « texte correct » :

  1. Les contenus à forte expertise (juridique, santé, finance, technique…), ChatGPT ayant la facheuse tendance à inventer des sources de toute pièce…
  2. Les textes émotionnels : storytelling, pages À propos, landing pages…
  3. Les articles de fond avec analyse, opinion, ou témoignage ;
  4. Le SEO local : compréhension des spécificités régionales, du vocabulaire et des besoins terrain.

Et surtout : l’IA ne peut pas tisser une stratégie de contenu cohérente.

Un rédacteur web SEO, lui, relie chaque article à votre objectif business, votre audience et votre référencement global.

Et quand ce rédacteur est spécialisé dans un domaine précis (par exemple la rédaction médicale ou la rédaction touristique), il comprend les enjeux, le vocabulaire métier, les réglementations et, surtout, le ton à adopter :

Dans le médical, la précision et la fiabilité ne sont pas négociables.

Un rédacteur spécialisé santé sait s’appuyer sur des sources scientifiques vérifiables (HAS, OMS, revues médicales reconnues…) et traduire des notions complexes en langage clair et accessible pour le patient ou le grand public.

Il réussit à être pédagogue sans simplifier à outrance, fiable sans être jargonneux.

ChatGPT, lui, peut générer des textes approximatifs, parfois faux, ou totalement déconnectés des normes de communication en santé.

Et dans ce domaine, une erreur d’interprétation ou une source inventée peut ruiner la crédibilité d’une marque ou d’un professionnel de santé.

Dans le tourisme, tout l’enjeu est de faire ressentir. Un texte trop neutre, trop descriptif, c’est comme une carte postale sans photo.

Le rédacteur spécialisé tourisme sait donner envie, raconter une expérience, faire voyager par les mots. Il sait adapter son ton à la cible : rêveur, aventurier, familial, luxe, slow travel…

ChatGPT, lui, se contente souvent d’une énumération de clichés (« des paysages à couper le souffle », « des plages paradisiaques », « une expérience inoubliable »…). Résultat : un texte interchangeable, sans personnalité, sans émotion… Et donc, sans impact !

Ces subtilités, seul un rédacteur expert peut les saisir, les traduire et les rendre vivantes. Et c’est précisément ce qui fait la différence entre un contenu « correct » et un contenu qui informe, touche et convertit.

#5. Conclusion : l’avenir de la rédaction SEO sera hybride

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ChatGPT ne va pas tuer le métier de rédacteur web. Il va l’obliger à monter en gamme.

L’IA est un excellent assistant, mais un mauvais stratège. Elle écrit vite, mais elle ne sait pas pourquoi elle écrit.

Le rédacteur, lui, pense avant d’écrire. Et c’est là que tout se joue !

L’avenir de la rédaction SEO, c’est donc une hybridation intelligente :

  1. L’IA pour la productivité, la génération d’idées, le gain de temps ;
  2. L’humain pour la valeur, la stratégie et l’émotion.

Le secret, c’est de savoir quand laisser parler l’IA… et quand reprendre la plume.

Parce qu’au final, ce qui fait qu’un texte performe, c’est qu’il parle à des humains avant de plaire à un algorithme. Et ça, aucune machine ne le fera jamais aussi bien qu’un rédacteur passionné !